Hystérie chez l’enfant : d’un diagnostic du passé à un état des lieux actuel - 14/02/15
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Résumé |
But |
L’objectif de ce travail est de réaliser une revue objective et critique de la littérature concernant la notion d’hystérie chez les enfants et les adolescents.
Méthode |
La littérature à ce sujet reste limitée et la validité du concept lui-même est sujette à controverse, notamment en raison de l’imprécision du diagnostic.
Résultats |
Le trouble concerne essentiellement la préadolescence et la prépondérance semble être nettement féminine. Certaines caractéristiques familiales ont pu être mises en évidence. Le terrain de l’enfant hystérique semble souvent constitué d’éléments retrouvés on pourrait dire « physiologiquement » chez le jeune enfant. Cette entité n’est donc pas un simple diagnostic d’exclusion, une évaluation minutieuse et approfondie de la situation est recommandée car derrière tout symptôme hystérique se cache une demande et une angoisse.
Conclusions |
Il est essentiel de (a) s’intéresser attentivement à l’histoire de l’affection, ainsi qu’à l’histoire individuelle et familiale, (b) de procéder à un examen clinique approfondi accompagné d’examens complémentaires aux résultats négatifs, ainsi que de tests projectifs. La prise en charge est de longue durée et inclut la thérapie familiale. L’attitude du thérapeute, du clinicien se doit d’être rassurante, tout en maniant la suggestibilité de manière adéquate. L’attitude de l’entourage du patient est également primordiale. L’hystérie « normale » ou « physiologique » est banale. La névrose hystérique est plus rare. Ainsi, en l’absence d’une structure sous-jacente, on ne peut parler de personnalité hystérique chez l’enfant, vu que cela implique une structure sous-jacente dont l’existence n’est pas établie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
The aim of this work is to provide a critical account of the ideas on hysteria in children and adolescents.
Methods |
The literature on this subject is rather limited and the validity of the concept itself remains questionable, particularly in view of the lack of precision in the diagnosis.
Findings |
The affection concerns essentially preadolescence and, in the vast majority, female subjects. Some evidence of family-related factors is also available. In most cases the world of the hysterical child seems to be constructed by elements found in the physiologically normal child. The affection is therefore not a simple diagnosis of exclusion. A careful search is recommended, since behind hysteria syndrome there is a hidden anguish and a call for help.
Perspective |
It is important (a), to consider carefully the history of appearance of the syndrome as well as individual and family history; and (b), to perform an in-depth clinical examination, negative complementary examinations and projective psychological tests. Taking in charge is long and includes family therapy. The attitude of the clinician and of the therapist must be reassuring, while applying suggestibility in an adequate way. Of equal importance is the attitude of the patient's environment. “Normal”, physiological hysteria is standard. Hysterical nevrose is on the other hand rarer. As a matter of fact for a child one cannot really speak of hysterical personality, as this implies an underlying structure that is not yet fully established.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Conversion hystérique, Enfant, Adolescent, Névrose infantile, Étiologie
Keywords : Hysterical conversion, Child, Adolescent, Infantile neurosis, Etiology
Plan
Vol 63 - N° 2
P. 109-115 - mars 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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